Les sangliers empêtrés en terre d’IROISE

Si on espérait une première victoire de la saison ce samedi, il nous faudra encore patienter. Le Finistère réussit rarement à nos sangliers, et de ces longs déplacements, il nous faut trop souvent nous contenter des miettes. Ce soir, il y avait un coup à faire contre la solide équipe du pays de l’Iroise, on y a longtemps cru, on a fait souffrir la belle mécanique de MILIZAC, mais tant qu’on ne concrétisera pas les opportunités criantes qui nous tendent les bras, on n’aura que nos yeux pour pleurer.

ST. PIERRE MILIZAC 1 – 0 TA RENNES

but pour MILIZAC : A. KERRIOU 54ème

Dans la continuité, de ce que l’équipe propose depuis deux ou trois matchs, à la mi-temps, on pouvait imaginer ramener des points et les supporters des abers n’en menaient pas large, la galerie était éteinte. Si ce n’est une frappe du fils DIDOT, venu fracasser la transversale d’A.BOUILLENNEC (10^ème), c’est la TA qui faisait reculer les jaunes dans leur camp. Suite à un corner une tête déviée d’A. TRAORE surprenait T. MARTEAU qui n’arrivait pas à dévier le ballon dans la cage devant le gardien T. GUEGUEN. Bien en place, les noirs faisaient jeu égal chez un adversaire, où il est habituellement difficile d’avoir la possession. Très actif, notre milieu de terrain était aux commandes et la défense maitrisait sans trop souffrir. On retiendra seulement une reprise au-dessus de S. FERNANDES, largement au-dessus (30^ème) et un face à face remporté par « la BOUILLE » devant M. BAUCHER (31^ème). Se rendant coup pour coup, une belle phase de jeu à trois permettait A. CAROFF, altruiste, de glisser le ballon vers T. MARTEAU, qui, à son tour, face au gardien frappait à côté (36ème). La TA mène le jeu de cette fin de 1^ère mi -temps et c’est encore elle qui se montre la plus dangereuse, lorsque A. POISSONNEAU, lancé seul aux 25 mètres va se laisser rejoindre sans avoir pu tenter sa chance (44^ème). Compte tenu de ses occasions et  du jeu proposé, il n’y aurait eu rien à redire si la TA était rentrée aux vestiaires avec un but d’avance.

La seconde mi-temps débutait sur une percée de W. CISSE, terminée par une frappe puissante au-dessus de la transversale (47^ème). A ne pas marquer quand les occasions se présentent, dans un tel championnat où toutes les équipes sont proches, on risque à tout moment de le payer cash. C’est ce qui allait se passer quand, en commençant à trop reculer sur cette seconde mi-temps, on va concéder corner sur corner. C’est sur l’un d’eux, que le match allait se jouer. Mauvaise position, ou mésentente défensive, toujours est-il que le défenseur A. KERRIOU, se trouvait bien seul au second poteau pour catapulter le ballon de la tête face à « la BOUILLE » qui ne pouvait que constater les dégâts. (54^ème). Les sangliers accuseront le coup pendant un bon 1/4d’h, subissant en même temps la sortie de L. TURCO (sur blessure) déstabilisant l’arrière garde qui devra s’en remettre à  A. BOUILLENNEC pour sauver les meubles devant A. TOURE (61^ème). Une fois ressaisie, la TA va alors pousser pour tenter de recoller au score, mais dans le LEON, les bases défensives et dissuasives sont bien connues et seul W. CISSE arrivera à être dangereux sur une frappe aux 18m, bien captée par T. GUEGUEN (63^ème). En poussant, on s’expose aux contres et c’est encore la « BOUILLE » qui sauvera les meubles (71^ème) et (84^ème). De leur côté, les noirs, par précipitation et leur volonté de recoller au score bafouilleront, encore et toujours, les phases terminales de leurs actions bien amorcées, telle cette frappe de T. LE BRETON (87^ème) s’envolant dans les nuages ou encore cette frappe non cadrée en angle fermée dans les arrêts de jeu de V. BEZARASHVILI.

C’est en automne, paraît- il que les feuilles, tombent alors , il ne devrait plus y avoir beaucoup à attendre pour que nos sangliers, quant à eux, fassent tomber quelques points victorieux dans leur escarcelle. FOUGERES se présentera dans 15 jours, un  derby, ce sera le moment ou jamais de concrétiser, enfin les bonnes intentions démontrées lors de leurs deux dernières sorties.