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Deux petits tours… puis s’en va

Grosse déception, ce n’est pas encore cette année que nos joueurs offriront à nos supporters de la TA un match de Coupe de France à Salengro. Une plombe, il faut désormais remonter à la saison 2019 pour que les sangliers aient souvenir d’avoir porté le maillot du Crédit Agricole Coupe de France. Finis les années 2010 où la TA s‘approchait des gros tirages contre des ligues 2 au 8ème ou 9ème tour. Cette année, ce sera seulement deux petits tours avec une première victoire contre MANTAUBAN (R2) puis cette élimination ce dimanche aux tirs aux buts (3 – 4) contre CHATEAU MALO (R3) au 4ème tour. Chacun sait, que lorsque l’on rencontre une équipe hiérarchiquement inférieure, que la Coupe se glorifie à chacun de ses tours de la défaite d’un GOLIATH par DAVID. Ce n’est pas faute de le rebâcher, le plus petit sort ses habits de lumière pour tenter de faire chuter le plus gros. Ce dimanche pour n’avoir pas avoir eu cette union du dépassement indispensable, nos sangliers l’auront payé cash. Match parfait de leur adversaire qui aura subi toute la partie avec un bloc bas, sans jamais se désunir, avec cette grosse envie collective de ne pas prendre de but, paré d’une énergie à toute épreuve (6 cartons jaunes et un rouge) et surtout de ce fameux supplément d’âme que la TA avait finalement laissé au vestiaire. En conséquence, même si les Malouins auront mis plus de 20mns pour passer leur moitié de terrain, même s’ils n’auront eu aucune frappe digne de ce nom sur LA BOUILLE qui aurait pu jouer à la pétanque, ils se sont qualifiés et c’est simplement mérité, ils ont fait honneur à la Coupe de France.

US CHATEAU MALO 0 – 0 TA RENNES

TIRS AUX BUTS: 4 – 3

Alors pourquoi… ? on ne s’épanchera pas, la TA a ronronné son football, trop sûre de sa force, faisant valoir sa supériorité d’abord avec son impact habituel et une grosse possession, mais venant trop mollement se fracasser sur les deux lignes défensives adverses. Il est vrai qu’on les attendait derrière et la TA est tombée dans le piège avec son mal bien connu et incompréhensible de ne pas savoir faire mal dans les 18 mètres adverses. Lorsqu’un jeu placé ést en gestation, la dernière passe, le dernier centre, 4 fois sur 5 est sous le signe de l’approximatif au petit bonheur la chance. Sur les occasions des premières 45mns, seules une frappe sans véritable danger sera cadrée par A. POISSONNEAU et une tête de J. BALZAN, tout le reste, cinq occasions seront hors cadre.

C’est ainsi qu’au fil des mns, et surtout en seconde mi-temps, où il aurait fallu passer la surmultipliée pour se donner de la confiance, au contraire, on a continué à dérouler en perdant de son collectif, sans véritablement réussir à déséquilibrer les rouges. Surtout, par trop de ralentissements, des retours vers l’arrière improductifs, des déchets techniques, on aura dilapidé les quelques transitions de déséquilibre des rouges, oubliant plus par précipitation, les appels d’air faits dans les couloirs. Ce sera cette fois, pas moins de huit tentatives hors cadre, soit par des tirs axiaux trop enlevés (6), des têtes mal ajustées (2) qui nous propulseront aux tirs aux but où, avec deux frappes stoppées la TA s’inclinera, au souvenir cruel de l’an passé par 4 tirs à 3.

Désillusion certainement, mais aussi avertissement avant de retrouver Salengro samedi prochain (19h) contre REDON en championnat. Ce match n’est pas l’annonce d’un recul, ni une quelconque remise en cause de cet excellent début de saison. Il faut l’extraire de la tête au plus vite et uniquement s’en servir pour semer un esprit de révolte collectif, les occasions seront toujours là avec un seul leitmotiv, travailler, travailler et encore travailler pour devenir plus chirurgical à l’approche des buts.  

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