Skip to content

Les brises lames Malouins n’ont pu stopper la déferlante TAÏSTE

Pourtant habitués aux grandes marées, les brises lames des diables noirs n’auront pu contenir jusqu’au bout les fortes vagues incessantes qui ont déferlé en trombe sur MARVILLE. Longtemps ils auront résisté avant de céder, en seconde mi-temps, au moment le plus fort de l’orage.  En venant à Saint MALO entre deux rencontres de Coupe de France, la tâche n’était pas simple pour nos sangliers qui rencontraient, ni plus ni moins, le champion du groupe B de R1 de ces deux dernières saisons. Pour « coach Kevin » se présentait, « tout simplement un top match, à jouer l’extérieur qui déjà apparaissait comme un test, et une étape importante pour confirmer les trois premières rencontres victorieuses du championnat, en continuant à s’appuyer sur l’intensité et la confiance acquise. Ne rien donner à l’adversaire, rester équilibré dans toutes les lignes avec en point de mire le plaisir d’aller battre le champion. »

Dans le onze de départ ou non, blessés , staff, tous réunis dans la partage du plaisir du travail accompli

 Et bien on n’allait pas être déçu, on a vu de la solidité, de l’agressivité dans le bon sens du terme, et un véritable collectif bardé de générosité carapatant sur toute la surface du terrain.

US SAINT MALO B     0   –   2     TA RENNES

But pour la TA : A. CAROFF (71ème) ; J. BALZAN (90+5)

John BALZAN, arrivé cet été de Saint Brieuc s’est pleinement intégré au groupe dans la ligne offensive TAÏSTE

La première mi-temps aura été un modèle du genre, nous ramenant, il y a quelques semaines en arrière à la rencontre de Salengro contre Saint Jacques. La réserve Malouine a dû se demander ce qui lui tombait dessus tant l’abnégation, l’impact, et la possession TAÏSTE les auront pris à la gorge. Incapables de s’organiser et de poser leur jeu, ils auront surtout dû subir, défendre, s’obligeant à des fautes à répétition pour éloigner le danger, et seul finalement le manque de finition de la TA les aura laissés en vie, sans pour autant avoir une seule fois mis La BOUILLE en danger au cours de ces premières quarante cinq minutes. Le festival offensif débutait dès la 6ème mn par un débordement d’A. CAROFF avec un centre en retrait qu’A. POISSONNEAU envoyait de peu au-dessus ; s’ensuivaient, 2 mns plus tard,  un centre au cordeau de J. BALZAN pour une reprise de la tête d’A. CAROFF non cadrée ; une échappée du même A. CAROFF qui face au gardien enlève sa frappe (10ème) ; une seconde fois, A. CAROFF bien lancé, voyait sa frappe s’échapper dans les airs (19ème) ; coup franc d’A. POISSONNEAU à l’entrée de la surface frise le cadre (22ème) ; T. LE BRETON arrivait à se débarrasser de son défenseur pour un centre repris par J.BALZAN pour un corner (25ème) ; J . BALZAN intenable dribblait intérieur et frappait en coin de surface pour un ballon juste au-dessus de la transversale (38ème) ; et enfin, toujours J.BALZAN rentrait dans la surface pour une frappe trop croisée à l’extérieur (44ème). Pas moins de 8 occasions qui auraient dû trouver deux, voire trois fois la faille, tant elles étaient la résultante d’un travail de sape incessant sur tous les m² du terrain. Une nouvelle mi-temps de référence, frustrante, certainement énergivore, mais ô combien enthousiasmante.

Antoine CAROFF s’est rappelé au bon souvenir de ses jeunes années en terre Malouine

Avec l’arrivée de l’orage, la seconde mi-temps baissera, non pas en intensité mais en aisance technique, permettant aux corsaires de monter d’un cran et de pousser davantage qu’en première mi-temps. Et ce sont eux qui seront les premiers, cette fois à allumer la mèche avec un centre qu’Alexandre le Grand sortira d’une claquette (53ème). Temps faible, pour nos sangliers, qui permettra à notre gardien de stopper parfaitement une frappe de C. JIKOUNI qui s’était infiltré dans les 18 m (56ème). Durant une vingtaine de mns, les diables noirs refaisaient ainsi quelque peu surface et pour n’avoir pas réussi à tuer le match en 1ère mi-temps, les TAÏSTES avaient relancé leurs espérances. Mais c’était sans compter sur une défense aussi intraitable qu’impénétrable, rarement mise en difficulté, défendant et protégeant leur gardien à merveille de vrais gaulois qui avaient mangé du sanglier. Jusque sur la ligne de but, ils veillaient, n’est ce pas J. DANIEL qui à la 78ème écartait un ballon qui prenait la direction des buts sur une frappe à bout portant d’U. PEREIRA. Ouf, mais les patronnés avaient repris les rênes du match avec d’abord une frappe de J. BALZAN au-dessus (69ème), mais surtout à la 71ème lorsque sur percée de N. AHAMADA. A. CAROFF se trouvait à point nommé pour fusiller C. ESCANDRE et apporter la délivrance à nos supporters bien détrempés. Saint Malo allait pousser certes, mais du même coup, devait subir des contres foudroyants qui auraient pu et dû alourdir le score sur d’abord une frappe de N. AHAMADA puis une tête trop enlevée (80ème). A leur tour par deux fois chacun M. LE ROUX, puis D.  KOULATE avaient la possibilité de tuer la rencontre mais il aura fallu attendre le temps additionnel pour qu’à la (90 +5) J. BALZAN, enfin récompensé de sa production double le score, ce qui était un minima au vu de la grosse prestation d’ensemble fournie.

Les diables noirs pris dans la nasse orange

Après avoir déjà rencontré de belles écuries en 4 matchs, dont trois à l’extérieur, la TA continue sa marche en haut de tableau. La joie du vestiaire, à elle seule, préfigurait du bonheur de cette belle victoire qui en dit long sur l’unité et la force maitrisée qui les animent. Place de nouveau à la Coupe de France en revenant dimanche prochain à Château Malo.

« Il est où ..? il est où le bonheur…? »
Ces hommes du milieu incontournables dans l’équilibre parfaitement réalisé entre les lignes

Back To Top
Rechercher