Ce n’est pas possible, la TA n’a sans doute jamais produit un ausssi beau football…
Une leçon de réalisme

Pour ne pas avoir su saisir les opportunités qui se sont présentées, que de regrets, la TA s’en est revenu bredouille d’un match qu’elle aurait dû remporter sans que personne n’ait eu quoi que ce soit à redire. Match des occasions gâchées pour une double pénalisation: la première, compte tenu qu’elle pouvait prendre 8 points d’avance sur un mal classé, elle permet à son adversaire du jour de revenir à deux points, la seconde où avec 4 occasions nettes pour aucun but marqué face à un adversaire qui, avec une seule véritable occasion par mi-temps et une seconde d’inattention a ramassé la mise. Le seul point positif sur le plan comptable, contrairement à la semaine passée, sur les deux matchs et en cas d’égalité lors de la dernière journée, la TA aura un meilleur « goal average ». Vraiment rageant cette défaite qui n’avait rien à voir avec le match précédent, tant la possession du jeu aura appartenu aux noirs face à une équipe nettement inférieure à sa production du match aller qui peut, c’est certain, remercier K. LE CORVAISIER, un gardien qui aura sauvé les siens. A l’arrivée, les sangliers ne peuvent s’en prendre qu’ à eux mêmes.

STADE BRIOCHIN 1 – 0 TA RENNES
but pour St BRIEUC : K. SIMON ( 45ème)

Pas la peine de s’étendre, sur la 1ère mi-temps, A. BOUILLENNEC, n’aura été mis qu’une seule fois en difficulté et ce sera pour prendre un but sur coup de pied arrêté, bien coupé de la tête au premier poteau par le défenseur et capitaine des griffons K. SIMON et ceci, à la dernière minute juste avant de rentrer aux vestiaires. Bien en place, comme en début de saison, le bloc défensif assez bas n’aura jamais été mis en difficulté en attaque placée par des joueurs certainement très techniques, mais qui, en étant trop joueurs, permettaient à la TA de récupérer tous les ballons derrière et au milieu. Jeu donc beaucoup plus élaboré, avec de l’envie et de la générosité, la TA maitrisait et allait progressivement prendre le dessus face à une défense qui en jouant haut laissait d’immenses boulevards dans la profondeur. La première occasion viendra d’un coup franc d’A. POISSONNEAU détourné des deux poings par le gardien (6ème). Puis un second coup de pied arrêté de V. SORIN sera repris au second poteau de la tête par L. ROUDAUT détourné en corner du bout des doigts par LE CORVAISIER juste au -dessus (25ème). La TA maintenait parfaitement son adversaire et les contres dans les espaces allaient nourrir deux grosses occasions aux 25 et 32ème mn, où, par deux fois, A. POISSONNEAU, en partant de loin se présentait seul devant K. LE CORVAISIER. La 1ère fois, il frappera dans ses bras et la seconde avec sans doute le 1er échec dans sa tête, il tentera le dribble mais se déportera trop en se fermant l’angle de tir. Une nouvelle occasion se représentera, cette fois sur un débordement et un centre de C. ARTAILLOU avec une frappe détournée (42ème). Alors que la TA aurait pu mener par deux buts d’avance, elle rentrait donc aux vestiaires avec un but de retard.

Si on pouvait s’attendre que les griffons fermeraient leurs portes en seconde période, finalement, ça ne changeait rien, et c’est plus le manque de fraicheur et la maladresse technique dans les derniers gestes qui empêcheront les noirs de recoller au score, alors que, comme en première mi-temps, ils allaient prendre le pas sur leur adversaire. On retiendra une première reprise au second poteau de C. MAURY en angle fermé et sans véritable danger pour K. LECORVAISIER (55ème), un débordement de nouveau de C. MAURY qui, après s’être débarrassé de son opposant, plutôt que chercher le retrait, frappait fort au 1er poteau dans les bras du gardien (59ème). La plus belle occasion, qui, là encore, aurait dû permettre d’égaliser venait d’un décalage d’A. POISSONNEAU pour W. CISSE, tout seul en angle ouvert à une dizaine de mètres pour un tir qu’on pensait voir cette fois au fond, K. LE CORVAISIER étant resté sur sa ligne, mais plutôt que le petit filet intérieur, le ballon fuyait le second poteau (77ème). Bien au-delà de ces occasions et d’accabler un tel ou un tel, c’est tout un ensemble d’imprécisions dans le dernier geste par l’ensemble qu’il faut incriminer. Trop de tirs lointains non cadrés, trop de débordements réussis aboutissant à des centres improvisés, tête dans le guidon et se retrouvant, sans preneur à la réception. De la précipitation sans doute parce que la réussite n’était pas au bout, et pourtant, comme qui dirait ce soir, il y avait vraiment de la place, toute l’équipe y avait mis les ingrédients dans la récupération, dans l’impact, dans l’élaboration des offensives, c’était un soir sans réussite et l’équipe qui méritait la victoire a reçu une véritable leçon de réalisme


A l’entrée du sprint final où le resserrement par le bas s’accentue, révoltons nous contre ce faux pas de la scoumoune, même si, match après match le flot de joueurs blessés se prolonge. Après T. LEPRETRE, la semaine passée, c’était au tour de M. LE ROUX ce soir et les retours restent au numéro absent. Il faut donc s’accrocher, il en ressort de ce match, un regain dans la maitrise et dans la possession, qu’il faut absolument conserver, la réussite va revenir si l’on persiste dans les mêmes intentions. Dans les têtes n’éteignons surtout pas la lumière, il reste de belles choses à faire, remémorons les sept derniers maths de la saison passée, solidarité et esprit guerrier viendront à bout de ce passage délicat. Ne lâchons rien, dès samedi prochain avec la venue du Stade Brestois.
LA TA UN JOUR, LA TA TOUJOURS



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