Pour ce long déplacement à PLABENNEC, si on avait espéré retrouver une majeure partie des…
Sur « carburant » alternatif

Pour raison 6ème tour Coupe de France, la 5ème journée de championnat a été amputée de quelques matchs dont le derby contre l’US FOUGERES. pour la TA. Ainsi, après un match amical contre le SCO d’ANGERS, il y a une semaine, ce samedi la TA affrontait l’US ST PHILBERT, club de N3 des PAYS de LOIRE à NOYAL CHATILLON. Match sans enjeu certes, mais match surtout important pour ne pas couper et continuer à faire progresser la cohésion collective avant d’aller affronter DOL DE BRETAGNE, dimanche prochain à 15H.
TA RENNES 2 – 0 US SAINT PHILBERT GRAND LIEU
But pour la TA: Thomas OUALEMBO (52ème); A. CAROFF (57ème)

A chaque match sa vérité, et si ce match pouvait paraître plus dans les cordes que de rencontrer une N2 comme le SCO, bien détrompons nous, la TA aura eu toute la misère du monde pour prendre ce match à bras le corps. Sur la première mi-temps, on aura surtout vu une équipe empruntée, reculant la plupart du temps dans sa moitié de terrain, ne trouvant pas de solution pour partir de l’avant devant un adversaire beaucoup plus dans l’animation, bien en place dans toutes ses lignes, et surtout plus conquérant dans la recherche de possession. Il leur aura seulement manqué, mais là n’est-il pas l’essentiel, d’être tranchant dans leurs percussions offensives. Si bien qu’au bout d’une demi- heure, les deux gardiens n’auront jamais été en danger. Avec des sangliers, en manque de ballons offensifs, on aura seulement noté une reprise totalement ratée d’A. AHAMADA au bout de 25 mns. Il aura fallu attendre la rentrée d’A. CAROFF pour voir une première frappe, hors cadre, alors qu’il s’était défait de son adversaire (30ème), puis une percussion d’A. POISSONNEAU sur le côté droit terminée par une frappe croisée sortie par le poteau (33ème), et pour terminer une nouvelle frappe d’A CAROFF détournée par le gardien (42ème). Vraiment peu pour une mi-temps sans relief.

Avec quelques changements à la mi-temps, on assistait à une sortie de léthargie, avec une TA plus mordante, entrainant une baisse de régime de leur adversaire. Dès la 50ème, A. CAROFF bien lancé voyait sa frappe détournée par un défenseur revenu in extrémis. Ce n’était que partie remise, car, deux minutes plus tard, débordant sur la droite le même A. CAROFF, servait A. POISSONNEAU au centre qui, d’une subtile talonnade, décalait T. OUALEMBO pour une ouverture du score au ras du poteau (52ème). La TA allait profiter de la baisse de régime de leur adversaire pour leur porter un coup de grâce 5mns plus tard. Cette fois, A. POISSONNEAU, toujours dans les bons coups, lançait A. CAROFF à la limite de la surface et le poison des surfaces, s’en venait, d’un joli lobe piqué, ajouter un second but (57ème). Dans leurs 10 mns d’emballement, notre trio offensif se jouait encore une mn plus tard de la défense en l’espace de trois passes (débordement A. POISSONNEAU, centre pour A. CAROFF puis relai vers T. OUALEMBO), mais cette fois la reprise s’envolait dans les nuages (58ème). Plutôt que de tuer définitivement un match devenu à leur portée, les sangliers oubliaient alors le mot humilité et rentraient trop facilement dans la facilité et dans un faux rythme, ralentissant des phases offensives, ou rentrant dans de la suffisance à l’exemple de cette offensive à trois contre deux. Ce relâchement permettait aux LIGERIENS de refaire surface profitant de deux blocs beaucoup plus écartés qu’en première mi-temps, et il aura fallu deux arrêts déterminants de M. SAIL pour éviter que le score ne se réduise.

Finalement, si on se doit d’être satisfait du résultat, on aura cependant assisté à un match en trois phases. La première, sur la première mi-temps où l’adversaire aura mis plus d’engagement dans ses actions en prenant l’ascendant sur la possession offensive sans être véritablement dangereux. La seconde, où la TA aura pris à son tour les rênes sur les 15 premières minutes de la seconde mi -temps avant de rentrer dans une phase de relâchement qui, au lieu de tuer le match, aurait très bien pu permettre à l’adversaire de refaire surface. Mais bon, normalement, dixit la vox populi, dimanche prochain, on aura du carburant pour tenir 90 mns en poussant, sans crainte, des accélérations en énergie continue.









