Ce n’est pas possible, la TA n’a sans doute jamais produit un ausssi beau football…
Punis par le sifflet

Temps pluvieux, pelouse détrempée, maigre spectacle, et bien triste derby qui n’aura guère fait frémir par le jeu, mais davantage par la boule du sifflet, puis le retour aux vestiaires. D’accord, on peut être heureux d’avoir obtenu une victoire, mais dans le sport, l’éthique voudrait qu’on sache se respecter entre adversaires. Venir chanter dans le couloir et cogner à la porte des vestiaires pour huer les perdants sont des comportements indignes et inadmissibles à ce niveau. De ses 20 années dans la proximité des vestiaires TAÏSTES, Jacques LE NORMAND, avouait n’avoir jamais connu de tels agissements de la part d’une équipe adverse. C’est d’autant plus attristant quand ça arrive avec CESSON, des voisins.

CESSON 2 – 0 TA RENNES
But pour CESSON: J. REMOND (30ème); M NDOYE (83ème)
Quant au match lui-même, il n’y a guère à épiloguer, les sangliers ont du mal à relancer leur saison après les fêtes. La coupure d’une quinzaine de jours, semble-t-il, a brisé leur élan. On n’aura pas senti comme à FOUGERES, cette fibre et cette volonté de faire mal et de pousser l’adversaire dans ses derniers retranchements. Et pourtant sur la vue de l’ensemble du match, contrairement à la semaine dernière, il y avait largement la place pour ramener des points. Mais pour cela, il aurait fallu, que dès la 6ème mn, A. CAROFF, lancé seul à l’assaut du but CESSONNAIS arrive à tromper T. YODO, puis qu’à la 16ème son centre repris de la tête par A. POISSONNEAU ne s’envole pas au-dessus de la transversale.. Trop peu pour une mi-temps où la tendance à sauter systématiquement les milieux de terrain pour des longs ballons n’auront guère permis, avec des ballons fusant et des contrôles compliqués, de mettre en souffrance l’arrière garde Cessonnaise. Dominateurs dans la récupération des ballons, on n’aura guère su les exploiter par des attaques en jeu placé, même s’il est vrai que le temps n’était guère adapté aux gestes techniques. En face aucune occasion si ce n’est un tir, sans danger pour A. BOUILLENNEC, de C. LE HOUEROU 11ème mn. D’un match sans pétillant, où rien ne semblait vouloir se passer, il a fallu alors que le maitre du terrain déclanche l’arme fatale des CPA (Coup de Pied Arrêté) et des cartons à la pèle contre la TA (5 dont 1 rouge contre 1). En se voulant conquérant, dans la récupération, les sangliers allaient payer au prix fort leur engagement. Déjà deux coups francs avec un 1er carton jaune avaient mis en éveil le danger. Puis à la 30ème, nouvelle faute cette fois plein axe aux 25 m et 2ème carton jaune pour un match des plus corrects dans l’engagement. Cette fois J. REMOND avec 3 pas d’élan trouve la lucarne d’A. BOUILLENNEC. Et le dernier 1/4d’h sera de la même veine avec la distribution d’un 3ème carton et, de nouveau, deux coups de pied arrêtés, dont le dernier donnera de nouveau des frissons dans le dos des supporteurs Rennais avec une reprise au second poteau non cadré.

La seconde mi -temps débutait bien avec un une-deux A. CAROFF – A. POISSONNEAU pour un arrêt du gardien 50ème. Et puis alors qu’un contre est mené dans les 18 m adverses par la TA, un joueur CESSONNAIS est resté à terre dans l’autre moitié de terrain. En se retournant, l’arbitre voit le joueur qui était dans son dos, 30 m en arrière et arrête le jeu. Logique jusque-là, mais tout d’un coup étonnant, il donne un carton rouge direct imprévisible et à l’aveugle donc (pour M. LAHUEDE ébahi). Cerise sur le gâteau, il fait tirer un coup franc alors que le jeu aurait dû reprendre trente mètres plus loin par une chandelle. A 10 contre 11, la TA va être à la portée de contres sans danger et va continuer à garder la possession à son compte mais ne se montrera que trop peu dangereux dans la zone de vérité. Quand ça ne veut pas sourire, la scoumoune s’en mêle, et sur un contre M NDOYE va dribbler A. BOUILLENNEC et s’affale dans les 6 mètres. Pénalty pour le 2ème but des rouges. (83ème). On retiendra pour finir un tir puissant et cadré d’A. POISSONNEAU 90ème détourné par T. YODO

Ce sont donc des joueurs TAÏSTES déçus et frustrés par une rafale de cartons et de fautes non comprises à leur encontre qui auront influencé le résultat. Sans doute un peu vrai, si un match devrait se dérouler en toute impartialité, mais à la fin d’une saison tout s’équilibre parait- t-il ?. C’est davantage un esprit de conquête qu’il faut avant tout retrouver, en se créant davantage d’occasions, et en ne succombant pas dans l’émotion des faits de jeu, avec un groupe fort dans sa tête qui puisse faire front face à l’échec, sachant que rien n’est jamais acquis.




