Ce dernier match contre la GSY Pontivy annoncé sous haute pression après la défaite contre…
La TA frappe fort dans le derby

Victoire ô combien importante dans ce derby sous haute pression contre CESSON, certes, pas encore décisif, mais qui vient tout de même soulager les trouillomètres en ébullition à 4 matchs de la fin d’un championnat très ouvert. Eviter le piège des cinq dernières places, revient sans cesse comme une alarme lancinante gâchant trop souvent le plaisir et la sérénité du jeu. La première mi-temps en aura été l’exemple parfait où chacune des deux équipes ne se sont pas livrées avec certainement au fond de chaque cerveau de ne pas prendre de but. Indispensable avant de rencontrer trois cadors du championnat, les deux premiers et le quatrième, cette victoire enlève aux TAÏSTES une grosse épine du pied, et, comme on l’a toujours pensé, rien ne sera vraiment consolidé avant de jouer à Pontivy le dernier match. Mais bien au-delà de succès, la générosité des joueurs, l’arrivée de plusieurs jeunes rentrées cette saison dans l’équipe renvoie, ce soir, d’elle-même en miroir, un vibrant hommage à tout le travail effectué par notre ami et dirigeant Georges HARDY qui nous a quittés cette semaine. Il aura été, durant près d’un demi siècle un pionnier de la formation des jeunes pour maintenir la TA à ce niveau, avec tous les dirigeants , nous lui dédions cette victoire.

TA RENNES 3 – 1 OC CESSON
but pour la TA: C. LAMANDE (56ème); C.DURAND (58ème); A. POISSONNEAU (80ème)
pour CESSON: E. LERAY (90+2)

C’est donc dans une ambiance un peu feutrée, où la peur de perdre, se respirait moite et lourde dans les regards des supporters des deux camps qu’était lancé le coup d’envoi par Franck LAUNAY partenaire des deux équipes. Tout de suite, les CESSONNAIS se lançaient à l’assaut des buts d’A. LE BOUILLENNEC en mettant une pression haute pour tenter d’asphyxier d’entrée les hommes de L. ROYER. Leur stratégie aurait d’ailleurs très bien pu se concrétiser dès la 6ème mn sans un premier sauvetage éclair du gardien TAÏSTE et sans la maladresse de Y. DIVEL qui seul démarqué aux 6 mètres frappait à côté des buts. On venait de l’échapper belle. Pétard mouillé, incendie éclair, qui progressivement allait s’éteindre pour permettre aux sangliers de refaire surface en sortant proprement les ballons de derrière même, si dans un premier temps, ils avaient du mal à construire du jeu dans la moitié de terrain de leur adversaire. La peur de prendre un but se lisait dans un jeu stéréotypé, sans prise de risque de chaque côté, n’enflammant guère la galerie venue nombreuse garnir les tribunes et la bute de Salengro. L’ennui s’installait, la TA progressait et commençait à gagner des mètres vers la surface adverse mais sans danger jusqu’à ce ballon d’A. POISSONNEAU, débordant côté gauche, pour un centre vers le second poteau repris directement mais non cadré par C. DURAND. Une occasion franche de chaque côté, des gardiens peu sollicités, personne ne pouvait sauter au plafond au regard de cette première mi-temps assez terne.

D’où viendrait la solution, personne n’aurait mis sa main à couper à la reprise de la seconde mi-temps, l’angoisse se suffisait à elle-même? La TA se relançait bien avec un bon débordement de W. CISSE, qui faisait le plus dur en se débarrassant d’un adversaire direct, mais le réalisme n’étant pas la meilleure corde accrochée à son violon, sa frappe puissante s’en allait largement au-dessus (48ème). La TA semblait prendre de l’assurance, son bloc défensif répondait présent et ses sorties de l’arrière en une touche de balle permettaient de porter davantage le jeu qu’en première mi –temps vers ses attaquants. Un chose semblait certaine c’est que le premier qui marquerait, mettrait un sérieux coup de bambou à son adversaire. Et dans ce type de match tout peut arriver au moment où on ne l’attend pas. Eh bien, c’est ce qui allait arriver en deux coups de canons de génie à deux minutes d’intervalle, où comment mettre à terre son adversaire. D’un déroulement de match quelque peu soporifique, les patronnés subitement sortaient deux pétards venus d’ailleurs redonnant à la partie une toute autre saveur au bon parfum de N3. C’est tout d’abord, C. LAMANDE, blessé durant une année complète et qui a repris début février, véritable métronome et plaque tournante au milieu, de trente mètres, il décochait une reprise, non une mine instantanée après rebond, direction lucarne (56ème). Il ne se passait pas deux mns qu’en attaque placée, C. DURAND se trouvait à l’angle de la surface de réparation, côté gauche, et plaçait une frappe brossée imparable qui allait se nicher dans l’angle opposé de T. YODO (58ème). Véritable coup de massue tombée sur la tête des banlieusards, qui pourtant deux mns plus tard aurait pu réduire le score sur une reprise de Y. DIVEL, mais sa frappe s’envolait au-dessus. Avec ses deux buts d’avance, la TA allait désormais maîtriser, avec une nouvelle occasion pour R. CLENET, bien stoppée par T. YODO (68ème). Sur une grossière faute d’A. LE GALL, Cesson sortait de son match et permettait à A. POISSONNEAU de porter le score à 3-0 sur pénalty (80ème). Deux belles parades d’A. BOUILLENNEC (74ème et dans les arrêts de jeu) permettaient à la TA de garder on avance sans grande frayeur, si ce n’est la réduction du score ( 90ème+2) sur une reprise du plat du pied après corner d’E. LERAY. Il était trop tard.

En prenant un peu plus de distance avec les mal classés, la TA a fait un pas de plus pour son maintien, mais arithmétiquement rien est encore ficelé, seule la ligne d’arrivée est un peu plus dégagée. A jouer sérieux comme ce soir, il est permis d’espérer, et en tous les cas, avec tous les pépins successifs de la saison, c’est tout un groupe élargie, très solidaire dans les bons comme les mauvais moments qui l’aura bien mérité.













