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La TA omnisport a fêté ses 125 ans

               Ce Jeudi 10 novembre 2022, effervescence au passage du Couëdic, la TA OMNISPORT a fêté ses 125 années d’existence. Des plus anciens aux plus jeunes ce sont donc désormais 5 générations qui se sont transmis le relais pour donner au patronage de la TOUR D’AUVERGNE de RENNES une belle histoire et un patrimoine dont bon nombre de disciplines ont fait briller le blason de la Hure bien au-delà des frontières du département et de la région. Fort de ses 4000 adhérents de tous âges, et de ses nombreux bénévoles, l’association est un acteur incontournable dans le paysage Rennais, faisant œuvre non seulement du développement du sport dans de nombreuses disciplines mais aussi d’intégration sociale dont la ligne directrice n’est autre que bien vivre ensemble, dans un esprit convivial et familial.

Jacques Aubry notre président de la section foot, qui a succédé récemment à Raoul PERRON à la tête de l’association, a accepté ici, de répondre à notre reporter pour faire trace à l’histoire et surtout nous ouvrir à ses projets d’avenir pour agrandir la grande famille de la Tour d’Auvergne

Raoul PERRON, après 24 ans de présidence a passé le relai à Jacques AUBRY en mai dernier

Jacques Aubry : « La TA doit être une terre d‘accueil »

125 ans, c’est un bel âge !

Oui, surtout pour un club comme la TA. On n’a pas vu passé les 25 ans depuis le centenaire. Maintenant, nous devons penser aux objectifs, à la TA de demain. Où se situera-t-il, là où nous sommes, ailleurs sur un autre site ? Il est important d’avoir un projet pour les générations futures, pour nos jeunes, pour les Rennaises et les Rennais toujours de plus en plus nombreux à nous rejoindre. Avant la crise du covid, nous étions 4200-4300, aujourd’hui nous approchons les 4000. L’objectif serait d’atteindre les 7000 adhérents sur nos futurs équipements.

Quel est le rôle le plus important pour une association telle que la TA ?

Répondre aux attentes des Rennaises et des Rennais, continuer l’œuvre que nous ont laissé nos aînés et de nous adapter à notre époque, continuer à bien vivre ensemble. Il faut que la TA soit une terre d‘accueil.

Votre volonté est de vous développer ?

Nous avons la chance d’avoir des professionnels très investis et très compétents. A nous de développer de nouvelles activités, l’accueil à l’enfance, des jeunes pendant les vacances, de travailler sur la santé et le bien-être.

Être président d’une telle structure, est-ce difficile à exercer ?

Il est important d’avoir des hommes et des femmes qui vous font confiance et auxquelles vous pouvez déléguer des missions bien précises. Le bureau est une équipe soudée, le conseil d’administration nous fait confiance sur les différents projets qui sont les nôtres.

Quelles sont les sections fortes ?

Il y a l’athlétisme. Elle obtient de très bons résultats et compte des individualités qui pourraient participer aux prochains JO de Paris. Le basket reprend des couleurs, avec un très bon travail sur la jeunesse et des résultats sportifs intéressants. Si le volley-ball revit, le tennis de table, et ses nombreux membres, peut aspirer à retrouver le niveau national très rapidement, sans oublier la gymnastique et ses performances de bon niveau.

Et le foot…

La section a toujours la volonté de former, avec une équipe première qui poursuit son chemin dans un championnat de N3 qui verra cinq équipes descendre cette saison. Nous sommes satisfaits aujourd’hui mais rien n’est acquis.

Demain, il y a une nouvelle section à mettre en place, quelle serait-elle ?

Il y a une section qui n’a pas vu le jour à une certaine époque, c’est celle du rugby. On n’avait pas les installations à ce moment-là. Il n’y a pas de regrets car je pense qu’on ne peut pas tout faire bien. Il y a de nombreuses associations à côté de nous qui font très bien les choses. Par exemple, le hand est très bien géré par le Cercle Paul Bert, avec des valeurs que j’apprécie énormément.

Comment vois-tu l’avenir de la TA ?

Le demain de la TA ? (silence). A partir du moment, où les gens sont investis, où ils peuvent se réaliser, où on peut avoir des équipements dignes de ce nom, comme c’est le cas aujourd’hui à Salengro pour la pratique du football, automatiquement il y aura un engouement pour la pratique, donc des jeunes à s’investir dans le bénévolat. Je vois donc l’avenir de manière positive.

L’institution est plus forte que les hommes. Elle a existé avant nous, et demain, d’autres jeunes qui sont tombés amoureux de ce club, comme nous l’avons été, prendront le relais. J’espère que cela pourra se faire dans les meilleures conditions possibles.

Une association comme la TA est-elle fragile aujourd’hui ? Nous sommes bien structurés, on pourrait l’être encore mieux ; on est bien accompagnés, on pourrait l’être encore mieux. Mais c’est rassurant par rapport à ce qui est constaté ailleurs. La ville de Rennes est une ville où il fait bon vivre, qui innove, qui crée, et si la TA évolue comme la ville le fait, je n’ai pas d’inquiétudes pour notre association.  

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